Après une expérience de près de 20 ans, le Dr Alexandre Capon répond aux questions les plus fréquentes posées par les patientes.
Si vous êtes sur le point d’opter pour une intervention de chirurgie esthétique de votre poitrine, vous avez certainement un grand nombre d’interrogations et cela est totalement normal.
Il existe des questions de choix de taille, de forme, de type d’augmentation par prothèses ou par injection de graisse… mais il existe aussi de nombreuses questions sur l’après…
Parce que la poitrine constitue l’essence de la féminité, qu’elle est une zone sensible, fragile voire délicate, elle mérite toute l’attention, le respect, l’empathie dont nous sommes capables.
Mon premier engagement, en tant que chirurgien esthétique, est de conseiller mes patientes, dans leur propre intérêt avec le souci constant d’obtenir, pour chacune, un résultat naturel et durable.
Et si depuis 20 ans, c’est à ma rigueur professionnelle que je dois ma réputation, je crois pouvoir affirmer que c’est grâce à cette bienveillance essentielle que je garde la confiance et la fidélité de mes patients.
Le volume dépend de nombreux facteurs mais surtout de votre attente ! Malgré tout, le Dr Capon saura vous conseiller car il existe de nombreuses limitations liées à votre morphologie, vos mensurations de base, la forme de votre poitrine, la largeur de votre thorax, la finesse de votre peau… Vous pourrez faire des essais de volume en consultation pour pouvoir vous projeter au mieux avec votre future poitrine. Le but recherché est d’obtenir un résultat harmonieux, le plus naturel possible et une silhouette équilibrée.
Aujourd’hui, la plupart des prothèses sont rondes et l’enveloppe est lisse ou micro-texturée. Les prothèses anatomiques dont l’enveloppe était macro-texturée ne sont plus utilisées. Les dernières avancées en terme de souplesse et de qualité de gel de silicone permettent des résultats de plus en plus naturels grâce aux implants ronds.
La mise en place des implants se fait en hospitalisation ambulatoire dans quasiment tous les cas. Vous ne dormirez donc pas à la clinique et pourrez sortir en fin d’après-midi.
La douleur est toujours la crainte plus évoquée. Là encore, rien de plus normal que de rechercher le meilleur confort tout en étant consciente que pour toute intervention chirurgicale, la sensation de douleur est très fréquente. Il n’existe pas de réponse universelle, puisque vous n’êtes pas égales face à cette sensation.
Toutefois, sachez que dans le cas d’une augmentation mammaire avec pose de prothèses sous le muscle pectoral, il est assez courant de ressentir des douleurs plus vives pendant quelques jours après l’intervention (en moyenne surtout les 3 premiers jours). Si les implants sont placés devant le muscle, la douleur est souvent moins importante.
Dans le cas d’une augmentation par lipomodelage (avec votre propre graisse), les douleurs sont plutôt localisées aux zones de lipoaspiration plus qu’à la poitrine.
Rassurez-vous, avec le repos et le traitement antalgique prescrit, ces douleurs seront très supportables et s’estomperont rapidement.
Elle est systématique la plupart du temps même si la pose d’implants mammaires sous anesthésie locale potentialisée est théoriquement réalisable (implant mammaire pré-pectoral et de petit volume).
Néanmoins, le confort de la patiente et les modalités de l’anesthésie font que l’anesthésie générale est quasiment systématique à ce jour.
L’intervention dure entre 45 minutes à 1 heure pour la mise en place d’implants et jusqu’à 2 heures, en cas de geste complémentaire (remodelage associé). En fin d’intervention, un passage en salle de réveil pendant 1 heure en moyenne est nécessaire et obligatoire.
Vous serez opérée en position allongée, puis en position demi-assise en cours d’intervention pour vérifier le bon positionnement des prothèses et la qualité du résultat immédiat. Les bras peuvent être mis dans trois positions différentes : en croix, le long du corps ou avec les mains sur les cuisses.
Là encore, il s’agit d’une question très fréquente et cela se comprend. L’augmentation mammaire est bien souvent un acte d’estime de soi et de quête de beauté. Quelle que soit la voie d’abord choisie, la cicatrice se verra toujours plus au début et s’estompera pour devenir très discrète en 8 à 12 mois. Bien sûr, d’une personne à l’autre, les capacités de cicatrisation peuvent être un peu différentes. Le Dr CAPON vous expliquera comment vous occuper au mieux de vos cicatrices et les produits à appliquer pour leur assurer la meilleure évolution possible.
Vous verrez le volume immédiatement bien sûr. Le gonflement post-opératoire disparaît en une dizaine de jours et il faut 4 à 6 mois pour que le seins prennent leur forme définitive.
Voici sans doute la question la plus posée par les plus jeunes d’entre vous qui songent à l’augmentation mammaire. La réponse est simple et sans équivoque : la pose de prothèse mammaire ne comporte aucun effet négatif sur le sein donc OUI l’allaitement est possible de la même façon qu’une poitrine non opérée.
Vous pourrez sans souci envisager une grossesse normale après une intervention d’augmentation mammaire par le Dr Capon Toutefois, vous le savez, le corps et surtout la poitrine se modifient pendant cette période. Ce point doit être pris en compte lors de votre réflexion. De même, le Dr Capon préconise de laisser un délai de 9 à 12 mois entre une opération de la poitrine et une future grossesse.
C’est une question parfois un peu tabou mais qu’il est légitime de poser.
Physiologiquement, il n’existe bien sûr aucune contre-indication aux rapports sexuels après une intervention mammaire.
Toutefois, la poitrine sera douloureuse ou sensible pendant plusieurs jours ou semaines. C’est vous seule qui sentirez, en fonction de votre confort, quand vous pourrez reprendre une activité sexuelle.
Il est fréquent que la sensibilité du mamelon soit perturbée de façon importante les premières semaines. Celle-ci revient la plupart du temps mais pas forcément exactement comme avant. Ce point est à prendre en compte puisque le mamelon est souvent une zone érogène importante.
Non, les prothèses posées sont constituées en général d’une enveloppe en silicone. Cette matière va connaitre une usure normale et progressive difficile à prévoir avec certitude. On considère la durée de vie d’une prothèse mammaire d’environ 12 à 15 années. Au-delà il faudra envisager son remplacement, même si certaines femmes gardent leurs implants bien plus longtemps sans problème notable.
Alors que l’on vous sollicite énormément au dépistage du cancer du sein, il peut être légitime de se poser la question de l’interaction des prothèses mammaires sur la santé.
A ce jour, grâce à de très nombreuses études scientifiques sérieuses, nous savons qu’il n’existe aucun lien entre prothèse mammaire et risque accru de cancer du sein, cela même si les prothèses étaient rompues.
Les risques plus récemment connus de lymphome anaplasique à grandes cellules sont extrêmement rares (estimés à 0,02 %) et liés quasi-exclusivement aux prothèses macro-texturées (« rugueuses ») qui ne sont plus utilisées.
Passée la première année où vous rencontrerez régulièrement le Dr Capon pour le suivi post-opératoire, il vous est conseillé de consulter le chirurgien à la moindre modification de votre poitrine. Vous devrez faire une échographie de surveillance des implants tous les 2 ans les dix premières années puis tous les ans. Votre gynécologue et votre médecin traitant pourront aussi participer à la surveillance grâce à la palpation mammaire puisque vous les voyez très régulièrement.
Une fois l’intervention réalisée et le temps de cicatrisation respecté, il n’existe aucune activité qui vous soit interdite. Vous pourrez pratiquer tous les sports y compris ceux exerçant une forte pression (plongée, chute libre…) ou ceux encourant des risques de coups ( boxe, équitation, VTT, sports collectifs etc..).
De même dans la vie courante, vous pourrez prendre l’avion sans aucun risque (la pression dans l’avion est la même que sur terre, c’est le principe d’une cabine pressurisée) ou encore bronzer sur la plage seins nus (respectez bien le temps de cicatrisation et pensez à protéger votre peau et les cicatrices plus que les autres zones pendant la première année).
Rien ne peut remplacer la consultation avec votre chirurgien. Si vous désirez rencontrer le Dr Capon, n’hésitez pas à contacter le secrétariat à la clinique Clemenceau. Il saura vous rassurer, vous conseiller et répondre à toutes les questions que vous vous posez encore !